David Richard

Né en 1975, David Richard aborde la photographie à travers ses études de cinéma. Il co-fonde à Montpellier en 2002 le collectif de photographes Transit. Le groupe rejoint en 2008 l’agence coopérative Picturetank, à Paris. Aujourd’hui ses archives sont difusées par Pink/Saïf images. Il travaille régulièrement en commande avec la presse nationale. Depuis 2006, il collabore principalement avec Libération, et plus récemment pour Reporterre. Il travaille également pour des institutions.

Il poursuit également quelques projets personnels. Photographe documentaire, il s’intéresse particulièrement aux rapports que l’homme entretient avec le territoire, tant géographique que mental. Ses questionnements sur la représentation le conduisent à expérimenter des formes nouvelles et à revenir vers l’image animée, qu’il fait parfois dialoguer avec l’image fixe.

Son projet « Un Romantisme Aux Yeux Ouverts, de l’antimondialisation à l’altermondialisme», entamé en 1998, a été exposé dans la Grande Halle de la Villette lors du Forum Social Européen de Paris Saint-Denis en 2003. Des images seront éditées dans l’ouvrage collectif 100% ATTAC.

Il est nominé en 2008 à la Bourse du Talent pour son projet Sur un Air d’Autoroute, où il documente ces « non-lieux » pendant les grands départs en vacances. Projection aux rencontres d’Arles et édition d’un coffret par la galerie L’Œil ouvert.

De 2011 à 2015, il réalise Apocalypse, il n’y a pas de fumée sans feu. Ce projet documente les imaginaires d’une région nommée le triangle des mystères, située dans la haute vallée de l’Aude entre Bugarach, Rennes-les Bains et Rennes-Le Château. Publication dans M le magazine du Monde, Résidence et exposition suivront.

En 2019 le théâtre Jean Vilar lui a donné carte blanche pour la création d’une œuvre réalisée avec les habitants et la comédienne Sophie Lequenne, Ce qui tombe ne disparait pas forcément traite de la notion d’effondrement.

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